Au début de ma thèse (2017, p. 8) figuraient parmi les personnes remerciées plusieurs artistes, parmi lesquels Médine, cité (notamment) au début de mon billet du 29 nov. 2020, En attendant l’avis du Conseil d’État : recourir à l’IEF ou l’empêcher, de quel droit ? La première illustration capture une autre vidéo sur la question, d’un morceau interprété par quatre enfants, dont Alana, 10 ans ; la dernière renvoie à la lecture d’un « immense classique (…) du grand Victor Hugo » par Mohamed-Iyad Smaïne, 15 ans.
Vingt ans après la loi Handicap, à la quatrième illustration de mon billet daté du 11 févr. 2025 (ajoutée le 24 juin), je cite Louis-David Gauthier ; sourcant la citation qui suit, la légende initiale était que le personnage de Charlie dans L’œil du cyclone (france.tv 2025 ; ici.radio-canada.ca/tele) était son « 1er rôle récurrent » en 2022 (bottin.uda.ca ; v. aussi Marie-Josée R. Roy, « Rien n’est impossible », lapresse.ca 8 avr. 2024 : s’« il est maintenant artiste professionnel », c’est grâce « au Regroupement pour la trisomie 21 » et à « la comédienne Geneviève Néron, rencontrée » en 2016).
À la sixième illustration, Sylvie et Gabrielle Cavé figurent à côté de la chanteuse Louane ; elle est reprise depuis l’article de Dolores Mazzola (à partir du reportage de Ozlem Unal et Hugo Chapelon, « (…) Gabrielle, malvoyante et hyperactive, privée d’établissement scolaire », france3-regions.francetvinfo.fr 26 mars 2025), laquelle écrivait : « « Aidez-moi ». Gabrielle n’hésite pas à interpréter d’une petite voix légère ce titre qui parle à la fille et à la mère. « J’aime cette chanson parce qu’elle dit que parfois, elle a envie de tout casser, de tout balancer ! Cette musique, elle m’aide. Elle a fait plein de chansons qui me correspondent ! » » ; à la note 43, je reprenais une autre citation, évoquant Lino Ventura ; v. ma note relative aux fondations Perce-Neige et Un ptit truc en plus.
Au terme de ce billet, je cite l’« artiste et chercheuse » No Anger (entretien avec, par Marie Kirschen [le 19 oct. 2022]), « La sexualité des personnes handicapées est infantilisée », La Déferlante févr. 2023, n° 9, p. 88 (extrait), spéc. pp. 90-91 ; la citation se poursuivait initialement comme suit : « À un moment, Frollo [un des personnages de Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo] prononce cette phrase à l’encontre de Quasimodo : « Bossu ! Boiteux ! Borgne ! Violeur ! ». Cela a été, pour moi, enfant, très violent d’entendre qu’on assimilait le handicap au viol, car ça m’a donné l’impression que le simple fait de désirer quelqu’un·e le ou la violenterait, que le désir d’une personne handicapée n’allait pas de soi et que c’était quelque chose de dangereux. La re-sexualisation de mon corps est donc tout d’abord passée par la réappropriation de mon désir sexuel. M’autoriser, quand les conditions sont réunies, à l’exprimer. (…) Les manières de faire du sexe ne sont pas figées dans des scripts préconçus et réservés à certains types de corps. (…) Dans beaucoup de productions culturelles, les personnages handicapés servent soit de ressorts tragiques, soit de supports narratifs pour exhorter à plus de performances et, donc, de productivité. Je pense ici au traitement médiatique des athlètes handisport, qui permet de dire aux personnes valides [comme handicapées] que le problème vient d’un manque de volonté individuelle et non pas de logiques sociales, politiques, culturelles, ni de l’oppression systémique du validisme. En tant que militante, je m’oppose à ce que ces représentations dominantes du corps handicapé éclipsent ainsi la possibilité de produire d’autres images moins fantasmées et plus ancrées dans l’expérience des personnes handicapées (…) ».
Note en cours de rédaction lors de sa création le 22 déc.

