
Après avoir été tuteur en fin de Master à la faculté de droit de Grenoble, j’y ai été employé sous plusieurs contrats, à partir de la rentrée universitaire 2008 : le premier d’allocataire-moniteur (doctorant contractuel, selon l’appellation d’aujourd’hui), puis deux autres en tant qu’attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER).
Je me suis alors investi dans l’enseignement de plusieurs des principales branches du droit public interne, notamment le droit constitutionnel et les droits administratifs général et spéciaux (droit administratif des biens, contentieux administratif). Enseigner les droits et libertés (DLF, la dernière lettre renvoyant à leur fondamentalité – en étant particulièrement stimulé, une année, par le cours de Jordane Arlettaz) m’a conduit vers les droits privé, européens et onusiens (occasionnellement à ceux d’États étrangers).

Pour ces travaux-dirigés, je suis intervenu dans toutes les années concernées, de la première année de Licence à celle de Master, sur deux sites différents (Grenoble, Valence) et dans le cursus droit-langues.
J’ai également eu l’opportunité de m’exprimer très vite en Master 2 (« Histoire, théorie et pratique des Droits de l’Homme ») : pour un compte-rendu du colloque Défendre la cause des étrangers en justice, organisé le 15 novembre 2008 par le Groupe d’information et de soutien des immigré·e·s (Gisti ; 27 janv. suivant) ; dans le cadre du séminaire « Droit onusien et développement » (2 au 4 déc. 2009), pour une communication à l’occasion des vingt ans de la CIDE, en rendant notamment compte d’un colloque à la Cour de cassation (v. une dizaine d’années plus tard, s’agissant de cette Convention internationale des droits de l’enfant).

Depuis la soutenance de ma thèse, en décembre 2017, je me suis consacré à l’enseignement à distance du droit administratif (L2 EAD), à des travaux-dirigés en DLF (L3) et à des interventions en Master 2, à propos de la garantie des droits et des laïcités. À leur renouvellement s’est ajoutée depuis mars 2019 la co-animation d’activités en détention – d’abord avec Bénédicte Fischer –, sur les questions de genre.
En tant qu’enseignant-chercheur contractuel (2019-2020), j’ai assuré des travaux-dirigés de droit administratif (L2, à Valence – y compris en DEG) et de contentieux constitutionnel (M1, à Grenoble). Au second semestre, j’avais aussi un cours au département des sciences de l’éducation (SDE, à l’UFR SHS, en L3).

Depuis l’été 2020, je participe à l’évolution du projet UGA-Détention – impulsé et coordonné par Mireille Baurens –, pour nous adresser aussi au « personnel pénitentiaire » (et autres personnes assimilées, dans les prisons de la région ARA) : responsable pédagogique pour l’année 2021, j’interviens principalement avec mon binôme Herrick Mouafo, salarié de l’association Modus Operandi (également auteur d’une thèse sur le droit à l’éducation et membre associé du CERDAP²) ; notre petite équipe comprend notamment Saïda Yaya et Gaëlle Buisson, psychologue-clinicienne spécialisée en victimologie – toutes deux salariées de l’association Issue de Secours – RIALTO SOS Femmes 38.
Mes activités pédagogiques consistent, enfin, à suivre la réalisation de mémoires de Master – en droit et/ou SDE.