Outre la toute fin de mon billet du 29 déc. 2019 – avec les notes 49 et 50 –, la 33ème le 31 janv. 2020 et la 15ème le 30 avr. 2025, v. lors de sa nomination Djéhanne Gani, « Édouard Geffray, bras droit de Jean-Michel Blanquer, est le 7ème ministre de l’Éducation nationale [depuis 2022] », cafepedagogique.net 13 oct. 2025 (reprenant l’illustration, mon billet du 31 comprenait à la note 35 les premières références de cette note).
Rappelant qu’avant de devenir directeur général de l’enseignement scolaire (Dgesco, de juillet 2019 à 2024), il avait « débarqué rue de Grenelle comme directeur des ressources humaines en 2017 sans rien y connaître, après avoir dirigé le cabinet de François Bayrou, fugace ministre de la Justice (…) », Alice Mérieux, « Édouard Geffray, un ambitieux technicien à la tête de l’Éducation nationale », challenges.fr le 13
« Interrogé sur France Inter – sa première interview comme ministre », il se montrait alarmiste : « La situation de l’école est « extrêmement inquiétante » (…) », lemonde.fr (avec AFP) le 22 ; il utilisait cependant des arguments démographiques pour justifier des choix politiques austéritaires.
Dans l’une de ses premières interventions relatives aux établissements privés, il réussit la prouesse de ne jamais prononcer le mot « catholique » mais évoque les « libertés constitutionnelles qui sont garanties » (BFMTV le 30, à partir de 3 min. 30 : « légaliste comme garçon », il vient à son tour se référer à « l’école » comme si n’existait pas en France le dualisme scolaire qu’il venait d’être contraint de reconnaître – en révélant que « certains de [s]es enfants sont dans le privé »).
Mathilde Goanec et David Perrotin s’apprêtaient à publier cette « information d’intérêt public », une autre étant « le travail de sa compagne, professeure agrégée de français dans un lycée catholique privé du Val-d’Oise. (…) Lors de son interview – et alors que le ministre n’a encore rien dit de la situation de ses enfants –, le bandeau affiché par les équipes de BFMTV le devance. « Les révélations du ministre de l’éducation », peut-on voir à l’écran [dès] le début », ce qui laisse penser que les questions et les réponses avaient été échangées auparavant. « Relancé sur ce point, Guillaume Daret n’a plus souhaité répondre » (« Scolarisation de ses enfants dans le privé : le ministre de l’éducation démine la polémique avec l’aide de BFMTV », Mediapart 15 nov. 2025, citant in fine un haut fonctionnaire qui, bien que laudatif, « n’hésite pas à évoquer comme d’autres la prédominance des « Versaillais » rue de Grenelle, depuis sa nomination »).
Note créée fin novembre 2025, stabilisée le 3 déc.

