Activités pédagogiques

Ancien bâtiment de la Faculté de droit de Grenoble (photo issue du site univ-droit.fr), à Saint-Martin-d’Hères ; avec au premier plan l’« arbre de la connaissance », selon un bon mot d’un camarade de Master, pour aider à s’y retrouver (pour une vue aérienne du nouveau bâtiment, v. les belles images de ce bref film de présentation, le 7 novembre 2019)

Après avoir été tuteur en fin de Master à la faculté de droit de Grenoble, j’y ai été employé sous plusieurs contrats, à partir de la rentrée universitaire 2008 : le premier d’allocataire-moniteur (doctorant contractuel, selon l’appellation d’aujourd’hui), puis deux autres en tant qu’attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER).

Je me suis alors investi dans l’enseignement de plusieurs des principales branches du droit public interne, notamment le droit constitutionnel et les droits administratifs général et spéciaux (droit administratif des biens, contentieux administratif). Enseigner les droits et libertés (DLF1La dernière lettre renvoie à la fondamentalité de ces droits : v. ainsi Xavier Dupré de Boulois, en 2010 (augmenté en 2018, son ouvrage a été réédité en 2020) ; ma réflexion a été particulièrement stimulée, l’année suivante, par le cours de Jordane Arlettaz (c’était à Valence et je conserve un souvenir ému d’une surveillance de partiel, en amphi – (Ricœur ?) –, durant laquelle elle m’avait demandé quelles étaient mes références théoriques : m’ayant sans doute perçu intimidé par sa question, elle avait suggéré le nom de Jacques Chevallier ; j’avais dû bafouiller encore plus ; v. néanmoins le Livret de méthodologie – en note de bas de page 4, n° 7 – et, depuis, ma thèse UGA, 2017, spéc. pp. 672-673, 1178 et 1228, en note de bas de page n° 3688). Elle a présidé le jury de soutenance de Youssouf Ba (v. theses.fr/2015GRE et ce billet invité, fin 2019). m’a conduit vers les droits privé, européens et onusiens (occasionnellement à ceux d’États étrangers).

Bâtiment de la Faculté de droit de Valence (photo issue du site de l’UGA), antenne grenobloise depuis 1996 (v. « Naissance d’un Pôle Universitaire », valence.fr), renommé à l’approche de ses vingt ans, en avril-mai 2016 (v. le 16 mars) : « de Latour-Maubourg à Marguerite Soubeyran », peuple-libre.fr ; c’est seulement durant l’année universitaire 2019-2020 que je me suis demandé qui pouvait bien être cette pionnière, sans savoir que cela me ramènerait à mes recherches (v. par ex. à partir de ce billet, avec la note n° 20, ou celui de Jean Baubérot le 31 janv. : réalisée par de simples décrets en 1976, « l’instauration de la mixité scolaire ne se réfère en rien à la laïcité »)

Pour ces travaux dirigés, je suis intervenu dans toutes les années concernées, de la première année de Licence à celle de Master, sur deux sites différents (Grenoble, Valence) et dans le cursus droit-langues.

J’ai également eu l’opportunité de m’exprimer très vite en Master 2 (« Histoire, théorie et pratique des Droits de l’Homme ») : pour un compte-rendu du colloque Défendre la cause des étrangers en justice, organisé le 15 novembre 2008 par le Groupe d’information et de soutien des immigré·e·s (Gisti ; 27 janv. suivant) ; dans le cadre du séminaire « Droit onusien et développement » (2 au 4 déc. 2009), pour une communication à l’occasion des vingt ans de la CIDE, en rendant notamment compte d’un colloque à la Cour de cassation (v. une dizaine d’années plus tard, s’agissant de cette Convention internationale des droits de l’enfant).

Photo empruntée à DDM et Florent Duprat, « Les relations femme-homme au menu des détenus de la prison de Montauban », ladepeche.fr 9 oct. 2018 (projet lancé dans cet établissement par Jalila Bouanini, coordinatrice culturelle du SPIP)

Depuis la soutenance de ma thèse, en décembre 2017, je me suis consacré à l’enseignement à distance du droit administratif (L2 EAD), à des travaux dirigés en DLF (L3) et à des interventions en Master 2, à propos de la garantie des droits et des laïcités. À leur renouvellement s’est ajoutée depuis mars 2019 la co-animation d’activités en détention – d’abord avec Bénédicte Fischer –, sur les questions de genre.

En tant qu’enseignant-chercheur contractuel (2019-2020), j’ai assuré des travaux dirigés de droit administratif (L2, à Valence – y compris en DEG) et de contentieux constitutionnel (M1, à Grenoble)2V. mon billet du 26 mars 2020, dans lequel je renvoie aux Mélanges en l’honneur du Professeur Dominique Rousseau, qui comprennent une contribution de l’autrice précitée (« Marbury versus Super Marbury. Le procès d’un constitutionnalisme désenchanté ») ; à propos du Marbury australien, elle y cite le juge Fullagar défendant l’idée « selon laquelle le ruisseau ne peut monter plus haut que sa source » (Haute Cour d’Australie, The Australian Communist Party v. Commonwealth (1951) 83 C.L.R.).. Au second semestre, j’avais aussi un cours au département des sciences de l’éducation (SDE, à l’UFR SHS, en L3).

Illustration empruntée à orientactuel.centre-inffo.fr (Onisep, 2014)

À partir de l’été 2020, avec mon binôme Herrick Mouafo3Salarié de l’association Modus Operandi et lui aussi associé au CERDAP², il a également réalisé une thèse sur le droit à l’éducation. Dès le début de cette année (2020), nous avons cherché à « développer un retour réflexif sur cette expérience » (réponse à un appel à communication – initialement prévue en juin –, sous le titre « L’art de l’improvisation, ou comment changer en échangeant », 2021, p. 109)., j’ai participé à l’évolution du projet UGA-Détention – impulsé et coordonné par Mireille Baurens –, pour nous adresser aussi au « personnel pénitentiaire » (et autres personnes assimilées, dans les prisons de la région ARA).

De 2018 à 2021, mes activités pédagogiques ont consisté, enfin, à suivre la réalisation de mémoires de Master – en droit et/ou SDE.

Notes

1 La dernière lettre renvoie à la fondamentalité de ces droits : v. ainsi Xavier Dupré de Boulois, en 2010 (augmenté en 2018, son ouvrage a été réédité en 2020) ; ma réflexion a été particulièrement stimulée, l’année suivante, par le cours de Jordane Arlettaz (c’était à Valence et je conserve un souvenir ému d’une surveillance de partiel, en amphi – (Ricœur ?) –, durant laquelle elle m’avait demandé quelles étaient mes références théoriques : m’ayant sans doute perçu intimidé par sa question, elle avait suggéré le nom de Jacques Chevallier ; j’avais dû bafouiller encore plus ; v. néanmoins le Livret de méthodologie – en note de bas de page 4, n° 7 – et, depuis, ma thèse UGA, 2017, spéc. pp. 672-673, 1178 et 1228, en note de bas de page n° 3688). Elle a présidé le jury de soutenance de Youssouf Ba (v. theses.fr/2015GRE et ce billet invité, fin 2019).
2 V. mon billet du 26 mars 2020, dans lequel je renvoie aux Mélanges en l’honneur du Professeur Dominique Rousseau, qui comprennent une contribution de l’autrice précitée (« Marbury versus Super Marbury. Le procès d’un constitutionnalisme désenchanté ») ; à propos du Marbury australien, elle y cite le juge Fullagar défendant l’idée « selon laquelle le ruisseau ne peut monter plus haut que sa source » (Haute Cour d’Australie, The Australian Communist Party v. Commonwealth (1951) 83 C.L.R.).
3 Salarié de l’association Modus Operandi et lui aussi associé au CERDAP², il a également réalisé une thèse sur le droit à l’éducation. Dès le début de cette année (2020), nous avons cherché à « développer un retour réflexif sur cette expérience » (réponse à un appel à communication – initialement prévue en juin –, sous le titre « L’art de l’improvisation, ou comment changer en échangeant », 2021, p. 109).